Le bâtiment Mairie-école de Montrollet : De l’affirmation des principes républicains à la fin du XIXème siècle à la structuration du centre-bourg au XXème siècle
Depuis quelques décennies, les écoles rurales voient leur nombre diminuer du fait du renversement de l’équilibre démographique entre les villes et les campagnes. Chaque année, des classes disparaissent dans nos villages de Charente limousine provoquant la fermeture irrémédiable d’écoles dans certaines communes. Montrollet s’inscrit dans cette mécanique, la dernière classe ayant fermé en 1986. Pourtant, à la fin du XIXème, une volonté politique forte a permis l’implantation de l’école républicaine dans chaque commune française. Souvent adossés à la mairie, ces bâtiments deviennent de véritables lieux d’apprentissage de la démocratie dans les campagnes. De concert, ils ont permis matériellement l’implantation de la République dans les milieux ruraux pour ainsi initier une vie laïque dans des territoires aux fortes traditions catholiques. Les deux bâtiments forment de fait l’assise de la vie républicaine, la mairie comme centre de vie civique, l’école comme lieu d’éducation des futurs citoyens.
Cette implantation au plus profond du territoire de la République s’appuie sur un cadre législatif initié par la loi Guizot de 1833 et renforcé par les lois Ferry de 1881-1882. L’école républicaine se diffuse sur l’ensemble du territoire français, constituant un maillage serré couplé à un dirigisme assumé. En effet, il se matérialise dans la conception, le fonctionnement et la mise en oeuvre des bâtiments d’une mairie-école dans chaque commune de la République. Montrollet est un exemple parmi d’autres de la vague de construction de ce type de bâtiment que le Confolentais connaît sous la Troisième République en l’espace de trois décennies.
Le bâtiment Mairie-école de Montrollet : De l’affirmation des principes républicains à la fin du XIXème siècle à la structuration du centre-bourg au XXème siècle
Depuis quelques décennies, les écoles rurales voient leur nombre diminuer du fait du renversement de l’équilibre démographique entre les villes et les campagnes. Chaque année, des classes disparaissent dans nos villages de Charente limousine provoquant la fermeture irrémédiable d’écoles dans certaines communes. Montrollet s’inscrit dans cette mécanique, la dernière classe ayant fermé en 1986. Pourtant, à la fin du XIXème, une volonté politique forte a permis l’implantation de l’école républicaine dans chaque commune française. Souvent adossés à la mairie, ces bâtiments deviennent de véritables lieux d’apprentissage de la démocratie dans les campagnes. De concert, ils ont permis matériellement l’implantation de la République dans les milieux ruraux pour ainsi initier une vie laïque dans des territoires aux fortes traditions catholiques. Les deux bâtiments forment de fait l’assise de la vie républicaine, la mairie comme centre de vie civique, l’école comme lieu d’éducation des futurs citoyens.
Cette implantation au plus profond du territoire de la République s’appuie sur un cadre législatif initié par la loi Guizot de 1833 et renforcé par les lois Ferry de 1881-1882. L’école républicaine se diffuse sur l’ensemble du territoire français, constituant un maillage serré couplé à un dirigisme assumé. En effet, il se matérialise dans la conception, le fonctionnement et la mise en oeuvre des bâtiments d’une mairie-école dans chaque commune de la République. Montrollet est un exemple parmi d’autres de la vague de construction de ce type de bâtiment que le Confolentais connaît sous la Troisième République en l’espace de trois décennies.